Les orgues de Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt ACCUEIL LES ORGUES
C1 Cet opus 19 d’Aristide Cavaillé-Coll, fort de 11 jeux aujourd’hui, comportait à l’origine 18 jeux. Cavaillé-Coll propose d’adapter des claviers transpositeurs, pour remédier au problème de diapason soulevé par l’organiste et le maître de chapelle: «pour accompagner le plain-chant, l'orgue doit jouer un ton plus bas que celui de l'orchestre, tandis que pour les Grands-Messes en musique, il doit se trouver d'accord avec les instruments d'orchestre, c'est-à-dire un ton plus haut que pour le plain-chant». Le facteur suggéra par la suite la pose de nouveaux jeux, ce qui porta leur nombre à 18 en 1847. En 1865, des travaux de réharmonisation (entailles harmoniques) sont effectués par Cavaillé-Coll, pour obtenir « une amélioration notable de la sonorité ». En 1913, une restauration et une transformation sont effectuées par Mutin. L’entretien se fait par Convers (1925-1927), puis par Gutschenritter à partir de 1929. En 1980, un relevage est effectué par le facteur Barberis. En 1986, restauration par Jean Renaud, à la suite d’inondations de l’édifice. L’instrument actuel ne comprend plus que 12 jeux, diminution probablement imputable à Mutin: «...les excellents tuyaux épais et larges furent utilisés en 1910 par Charles Mutin dans la reconstruction d'un 13 jeux d'ample sonorité, mais où le Hasard solitaire ne remplace point le Plein-Jeu oublié » (revue l’Orgue, 1951, n° 58-59, « orgues de chœur à Paris »). Il est équipé d’une mécanique à balanciers et d’une traction pneumatique tubulaire pour la Pédale (Emprunt au Bourdon 16' GO). Le tirage des jeux est mécanique. Source: facebook Aristide Cavaillé-Coll Photos de l’orgue de choeur: Victor Weller
1845/65 - Cavaille-Coll (1) 1913 - Mutin (5) 1980 - Barbéris (6) 1986 - Renaud (5)

II/12 (11) - traction mécanique

composition

Les orgues de Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt LES ORGUES
C1 Cet opus 19 d’Aristide Cavaillé-Coll, fort de 11 jeux aujourd’hui, comportait à l’origine 18 jeux. Cavaillé-Coll propose d’adapter des claviers transpositeurs, pour remédier au problème de diapason soulevé par l’organiste et le maître de chapelle: «pour accompagner le plain-chant, l'orgue doit jouer un ton plus bas que celui de l'orchestre, tandis que pour les Grands-Messes en musique, il doit se trouver d'accord avec les instruments d'orchestre, c'est-à- dire un ton plus haut que pour le plain-chant». Le facteur suggéra par la suite la pose de nouveaux jeux, ce qui porta leur nombre à 18 en 1847. En 1865, des travaux de réharmonisation (entailles harmoniques) sont effectués par Cavaillé-Coll, pour obtenir « une amélioration notable de la sonorité ». En 1913, une restauration et une transformation sont effectuées par Mutin. L’entretien se fait par Convers (1925-1927), puis par Gutschenritter à partir de 1929. En 1980, un relevage est effectué par le facteur Barberis.
1845/65 - Cavaille-Coll (1) 1913 - Mutin (5) 1980 - Barbéris (6) 1986 - Renaud (5)

II/12 (11) - traction mécanique

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