Saint-Thomas-d'Aquin fut érigée en 1683 comme église conventuelle du couvent des Dominicains. Elle prit tout naturellement le vocable de Saint Dominique. Confisquée à la Révolution Française, elle fut érigée en église paroissiale, en 1791 sous le nom de Saint-Thomas-d'Aquin. De style classique, sa décoration intérieure est inspirée du baroque italien, tout comme Saint Joseph des Carmes, Notre Dame des Victoires et Saint Roch. La façade date de 1766.
B21769-1773Le buffet d’orgue a été réalisée par François-Charles Butteaux en 1769, pour y loger un instrument de style Classique-Français, réalisé par François-Henri Clicquot. 1795L’orgue est transféré en la nouvelle église Ste Geneviève, appelé plus tard Panthéon. Sept ans plus tard, il revient à Saint-Thomas-d'Aquin et fut réinstallé par Pierre-François Dallery qui modifia la partie instrumentale et qui reconstruisit le buffet, dont de nombreuses pièces furent perdues. 1842Au début des années 1840, l'instrument est en très mauvais état. Une grande restauration est envisagée. Mais ce n'est qu'une restauration a minima qui est effectuée par Louis-Paul Dallery. Cependant, l'instrument restauré ne convainc ni le Conseil de fabrique ni l'organiste.1856-1863Cavaillé-Coll reconstruit l'orgue, supprimant le positif et presque tous les jeux de Clicquot, seuls le Grand Cornet, le Cromorne et le Nazard ont survécu. Le grand buffet est reculé d'un mètre.1912Relevage de l'orgue par les établissements Joseph Merklin et Cie1971Le facteur alsacien Kurt Schwenkedel est chargé de reconstruire l’instrument dans un style néoclassique franco-germanique, avec restitution du Positif de Dos. Il réintégra les jeux anciens de Clicquot et conserva la Voix-Humaine de Cavaillé-Coll. Le grand buffet est avancé de 1m sur la tribune et le buffet de Positif de dos est restitué. Renouvellement de la partie instrumentale sur 4 claviers et un pédalier. Une grande partie de la tuyauterie ancienne est ré-utilisée et ré-harmonisée. La console retrouve sa place initiale, en fenêtre . Le nouvel instrument est harmonisé par les facteurs d'orgues Laurent Steinmetz et Jean-Marie Tricoteaux.1994-1997Des travaux d'entretien ont été effectués par la Maison Mulheisen. La mécanique de notes de l'orgue construit en 1971 par Schwenkedel, a fait l'objet de travaux en 1994 : console, abrégés en partie neufs, en bois. Lors des travaux de 1994 et 1997, l'harmonisation de l'orgue a été légèrement retouchée sans trahir le style de Schwenkedel. Tous les fonds et les Pleins-Jeux de l'orgue ont été égalisés. Le jeu de Rauschpfeife III rangs du clavier de Solo posait des difficultés d'intégration dans le concept sonore de l'orgue. La très grosse taille de ces tuyaux et le plan de cette Fourniture trop aigu ne correspondait au vocable Rauschpfeife. Ce jeu a été reconstruit, recomposé aussi grave que possible. Harmonisée dans le style de Schwenkedel, ce jeu transformé en Fourniture III rangs est plus apte à tenir un rôle équilibré dans le concept sonore de Schwenkedel. En plus, installation d'un combinateur. SourceCet orgue est un parfait exemple de la facture néo-classique alsacienne, alliant la facture classique française et la facture de style nordique alors très en vogue.
B21769-1773Le buffet d’orgue a été réalisée par François-Charles Butteaux en 1769, pour y loger un instrument de style Classique-Français, réalisé par François-Henri Clicquot. 1795L’orgue est transféré en la nouvelle église Ste Geneviève, appelé plus tard Panthéon. Sept ans plus tard, il revient à Saint-Thomas-d'Aquin et fut réinstallé par Pierre-François Dallery qui modifia la partie instrumentale et qui reconstruisit le buffet, dont de nombreuses pièces furent perdues. 1842Au début des années 1840, l'instrument est en très mauvais état. Une grande restauration est envisagée. Mais ce n'est qu'une restauration a minima qui est effectuée par Louis-Paul Dallery. Cependant, l'instrument restauré ne convainc ni le Conseil de fabrique ni l'organiste.1856-1863Cavaillé-Coll reconstruit l'orgue, supprimant le positif et presque tous les jeux de Clicquot, seuls le Grand Cornet, le Cromorne et le Nazard ont survécu. Le grand buffet est reculé d'un mètre.1912Relevage de l'orgue par les établissements Joseph Merklin et Cie1971Le facteur alsacien Kurt Schwenkedel est chargé de reconstruire l’instrument dans un style néoclassique franco-germanique, avec restitution du Positif de Dos. Il réintégra les jeux anciens de Clicquot et conserva la Voix-Humaine de Cavaillé-Coll. Le grand buffet est avancé de 1m sur la tribune et le buffet de Positif de dos est restitué. Renouvellement de la partie instrumentale sur 4 claviers et un pédalier. Une grande partie de la tuyauterie ancienne est ré-utilisée et ré-harmonisée. La console retrouve sa place initiale, en fenêtre . Le nouvel instrument est harmonisé par les facteurs d'orgues Laurent Steinmetz et Jean-Marie Tricoteaux.1994-1997Des travaux d'entretien ont été effectués par la Maison Mulheisen. La mécanique de notes de l'orgue construit en 1971 par Schwenkedel, a fait l'objet de travaux en 1994 : console, abrégés en partie neufs, en bois. Lors des travaux de 1994 et 1997, l'harmonisation de l'orgue a été légèrement retouchée sans trahir le style de Schwenkedel. Tous les fonds et les Pleins-Jeux de l'orgue ont été égalisés. Le jeu de Rauschpfeife III rangs du clavier de Solo posait des difficultés d'intégration dans le concept sonore de l'orgue. La très grosse taille de ces tuyaux et le plan de cette Fourniture trop aigu ne correspondait au vocable Rauschpfeife. Ce jeu a été reconstruit, recomposé aussi grave que possible. Harmonisée dans le style de Schwenkedel, ce jeu transformé en Fourniture III rangs est plus apte à tenir un rôle équilibré dans le concept sonore de Schwenkedel. En plus, installation d'un combinateur. SourceCet orgue est un parfait exemple de la facture néo-classique alsacienne, alliant la facture classique française et la facture de style nordique alors très en vogue.