Les orgues de Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt ACCUEIL LES ORGUES

Saint-Lambert

de Vaugirard

Place Gerbert, 75015 Paris
Œuvre de l’architecte Claude Naissant, l’église Saint- Lambert de Vaugirard est l’un des plus beaux exemples de l’architecture néo-romane à Paris. Construite entre 1848 et 1856, son intérieur offre un univers relativement dépouillé où l’on remarque notamment le magnifique retable néo-gothique de la chapelle axiale avec ses anges dont l’un joue de l’orgue portatif ainsi que, dans le transept gauche, un panneau qui représente saint Lambert entouré des épisodes de sa vie réalisé par Dorothée Sers- Hermann. (Texte: Thierry Correard)
C1 L’instrument actuel a été construit par le facteur Louis Debierre de Nantes en 1901 en remplacement d’un orgue modeste de 12 jeux placé derrière le chœur et qui provenait de la maison Merklin. Jusqu’à cette époque, seul un buffet vide installé sur la tribune, mais garni d’une seule rangée de tuyaux de façade faisait illusion sur la présence d’un grand orgue. En 1950, Joseph Beuchet-Debierre restaure et agrandit l’instrument en le portant de 32 à 35 jeux. Divers travaux d’entretien seront effectués par la maison Beuchet- Debierre en 1972, par les facteurs Sébire et Glandaz en 1986 et enfin par Bernard Dargassies en 1999. La console, signée Louis Debierre de Nantes et constituée de 3 claviers de 56 notes et un pédalier concave à l’allemande de 30 notes, est séparée (l’organiste face à l’orgue). Elle est dissimulée par une façade en chêne possédant en son centre une horloge et surmonté d’un fronton dans le style néo-gothique du buffet. Les 3 claviers sont à traction mécanique assistée par machine Barker*, traction est mécanique pour le pédalier et pneumatique pour les jeux. L’instrument possède 35 jeux reposant sur une tuyauterie de belle qualité presque entièrement signée Louis Debierre. (Texte: Thierry Correard) Il n'y a eu que trois modifications notoires en 1950 par Beuchet-Debierre: au Grand Orgue la Doublette 2 est venue remplacer une Gambe de 4, au Positif ils ont ajouté Nasard et Tierce et au Récit un plein jeu de 3 rangs. Tout le reste est d'origine...(y compris le tirage de jeux pneumatique). Un système propre à Louis Debierre permet de régler, aux claviers, l’enfoncement de la touche et le tirage de soupapes, ce qui permet de remédier à de petits cornements occasionnels. C'est le seul orgue de Louis Debierre encore existant à Paris (outre le poyphone à la chapelle des missions étrangères). * la version brevetée de Debierre de la machine Barker
Organiste titulaire Olivier Dekeister Concerts Rarement Messes avec orgue Samedi 18h, Dimanche 9h, 11h, 18h30 Vidéos Olivier Dekeister
Dans le plan de maintien du patrimoine culturel de la Ville de Paris, cet orgue est parmi les instruments classés au titre des Monuments Historiques, qui nécessitent une opération de grand relevage ou de restauration partielle. Enjeux du relevage L’orgue de Saint-Lambert-de-Vaugirard a été construit en 1901 par le facteur nantais Louis Debierre. Cet instrument a subi peu de transformations hormis un relevage complet dans les années 1950 réalisés par BeuchetDebierre, puis des travaux d’entretien et de réparation réguliers. Ainsi, bien que quelques jeux aient été transformés ou remplacés dans l’instrument, l’orgue de l’église Saint-Lambert-de-Vaugirard est resté assez proche de son état d’origine. S’agissant du seul instrument significatif de tribune installé par Louis Debierre à Paris, cet instrument présente un intérêt patrimonial certain, et caractérise la technique d’un facteur d’orgue majeur dans l’histoire de la technique organistique. Depuis plusieurs années, l’association des amis de l’orgue de Saint-Lambert-de-Vaugirard (AOSL) souhaite, en accord avec son organiste Monsieur Dekeister, des améliorations et une évolution de l’instrument. Le financement de cette opération serait en partie assuré par le mécénat suscité par l’AOSL. Une étude préalable a été réalisée en juillet 2013, aux fins d’identifier des travaux d’aménagement de l’orgue conformes aux souhaits exprimés par les utilisateurs, tout en veillant à préserver le caractère patrimonial de l’instrument. Cet instrument n’étant pas protégé au titre des Monuments Historiques, le cahier des charges de l’opération peut être conçu par les services de la Ville. Le programme retenu permet de répondre aux besoins d’améliorations du fonctionnement de l’orgue (stabilité du vent, fiabilité de la mécanique), d’un débit suffisant (installation d’une turbine complémentaire) et d’options d’agrément pour le jeu de l’organiste (octave grave du récit sur lui-même, jeu de 32’ à la Pédale et appel des tirasses aux pieds en mode séparé). Ces travaux peuvent faire l’objet de trois tranches ordonnées par ordre de priorité, certaines actions devant être réalisées au cours d’une même tranche. Appel au Mécénat:105.000€ Les coûts liés à la maîtrise d’œuvre s’ajoutent à ce montant et seront pris en charge par la Ville de Paris. Source
1901 - Louis Debierre (1) 1950 - Beuchet-Debierre (5) 1972 - Beuchet-Debierre (5) 1986 - Sebire/Glandaz (6) 1999 - Dargassies (6) III/35 (32)

traction mécanique (claviers)

transmissions pneumatiques (jeux) -

composition

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Saint-Lambert

de Vaugirard

Place Gerbert, 75015 Paris
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Organiste titulaire Olivier Dekeister Concerts Rarement Messes avec orgue Samedi 18h, Dimanche 9h, 11h, 18h30 Vidéos Olivier Dekeister
C1 L’instrument actuel a été construit par le facteur Louis Debierre de Nantes en 1901 en remplacement d’un orgue modeste de 12 jeux placé derrière le chœur et qui provenait de la maison Merklin. Jusqu’à cette époque, seul un buffet vide installé sur la tribune, mais garni d’une seule rangée de tuyaux de façade faisait illusion sur la présence d’un grand orgue. En 1950, Joseph Beuchet-Debierre restaure et agrandit l’instrument en le portant de 32 à 35 jeux. Divers travaux d’entretien seront effectués par la maison Beuchet-Debierre en 1972, par les facteurs Sébire et Glandaz en 1986 et enfin par Bernard Dargassies en 1999. La console, signée Louis Debierre de Nantes et constituée de 3 claviers de 56 notes et un pédalier concave à l’allemande de 30 notes, est séparée (l’organiste face à l’orgue). Elle est dissimulée par une façade en chêne possédant en son centre une horloge et surmonté d’un fronton dans le style néo- gothique du buffet. Les 3 claviers sont à traction mécanique assistée par machine Barker*, traction est mécanique pour le pédalier et pneumatique pour les jeux. L’instrument possède 35 jeux reposant sur une tuyauterie de belle qualité presque entièrement signée Louis Debierre. (Texte: Thierry Correard) Il n'y a eu que trois modifications notoires en 1950 par Beuchet- Debierre: au Grand Orgue la Doublette 2 est venue remplacer une Gambe de 4, au Positif ils ont ajouté Nasard et Tierce et au Récit un plein jeu de 3 rangs. Tout le reste est d'origine...(y compris le tirage de jeux pneumatique). Un système propre à Louis Debierre permet de régler, aux claviers, l’enfoncement de la touche et le tirage de soupapes, ce qui permet de remédier à de petits cornements occasionnels. C'est le seul orgue de Louis Debierre encore existant à Paris (outre le poyphone à la chapelle des missions étrangères). * la version brevetée de Debierre de la machine Barker
1901 - Louis Debierre (1) 1950 - Beuchet-Debierre (5) 1972 - Beuchet-Debierre (5) 1986 - Sebire/Glandaz (6) 1999 - Dargassies (6) III/35 (32)

traction mécanique (claviers)

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composition