Sacré-Coeur 1 2
35, rue du chevalier-de-la-Barre, 75018 Paris
Orgue de tribune
1898 - Cavaillé-Coll
1919 - Mutin
1931 - Cavaillé-Coll
1948 - Jean Perroux
1959 - Beuchet-Debierre
1985 - Renaud
2003 - Dargassies
2013 - Muhleisen
IV/79 - traction mécanique
photos GO: Pierre Marteau
photos de la tuyauterie : Victor Weller
La basilique du Sacré-Cœur est une grande basilique
de style romano-byzantin, construite suite à la
défaite de la France lors de la guerre franco-
prussienne de 1871 et de la Commune socialiste de
Paris de 1871, comme « vœux national ». La
construction de la basilique a commencé en 1876
avec Abadie en tant qu'architecte principal. À la mort
de Paul Abadie en 1884, Lucien Magne lui succéda et
ce dernier fut chargé d’ériger un campanile de 83
mètres (272 pieds), à proximité de la Basilique.
L'horloge savoyarde installée ici est l'une des plus
grandes au monde. La construction fut achevée en
1914 et la consécration eu lieu après la fin de la
Première Guerre mondiale, en 1919. Elle est dédiée
à l’Adoration Perpétuelle du St sacrement.
Le baron Albert de l’Espée déjà possesseur de deux
orgues Cavaillé-Coll de grande dimension commanda à
la fin des années 1890 pour 100 000 francs un orgue
devant occuper une pièce gigantesque de son château
d’Ibarritz au Pays-Basque (sud de Biarritz) occupant 20
000 m2. L’immense salle d’orgue mesurait 22 mètres de
long, 14 mètres de large et 17 mètres de haut. L’orgue
construit à cette occasion par Cavaillé-Coll était une
copie de son meilleur orgue de concert situé dans la
salle de l’Albert Hall de Sheffield installé en 1873.
L’instrument de 1898 comportait 70 jeux sur quatre
claviers (61 notes) et un pédalier de 32 notes. La console
en amphithéâtre incluait le tirage des jeux à double effet
et des moteurs pneumatiques actionnaient les
transmissions. L’expression concernait trois divisions et
on notait trois 32’ à la pédale et trois jeux d’ondulants.
En 1903, le baron voulant vendre son château, céda son
orgue à Charles Mutin, successeur d’ACC, pour un prix
inconnu. Il resta dans les ateliers de Paris jusqu’en 1913
et fut transféré au Sacré-Cœur en 1914 où il fut logé
dans le buffet de l’architecte Lucien Magne.
L’instrument fut inauguré par Marcel Dupré, Abel
Decaux et CM Widor en octobre 1919. A cette occasion
Dupré joue le « Salvum fac populum tuum » pour orgue
et chœur de trompettes de C.M. Widor.
Plusieurs modifications eurent lieu en 1930-1931 par la
Société Cavaillé-Coll, puis en 1948 par Jean Perroux et
en 1959-60 par Beuchet-Debierre. Lors des travaux
effectués par Beuchet-Debierre, la partie centrale du
buffet fut supprimée à la demande du recteur de
l’époque, afin de dégager le vitrail derrière l'orgue. Ce
dégagement entraina la division du clavier de Solo, qui
devait être divisée en deux parties. Plusieurs jeux sont
ajoutés qui lui donnent un caractère plus « néo-
classique »
La dernière restauration date de 1985, et a été effectuée
par Jean Renaud de Nantes, qui rétablit l’esprit
symphonique. Depuis, l’orgue n’a pas subi de travaux
majeurs si ce n’est la restauration de la soufflerie
principale, située dans les combles de la basilique. Ces
travaux ont été effectués par la Maison Muhleisen de
Strasbourg-Eschau en 2013.
Cet orgue très fatigué, possède diverses caractéristiques
tout à fait exceptionnelles:
•
trois des quatre manuels sont expressifs
•
les claviers possèdent 61 notes
•
présence d’une batterie d’anches (16’, 8’,4’) en
chamades au Solo (cachée derrière le buffet )
Environ 70% des tuyaux sont en Cavaillé-Coll.
Source: www.facebook.com/aristidecavaillec0ll et Victor
Weller.
Organiste titulaire
Claudine Barthel, Philippe Brandeis, Gabriel
Marghieri.
Organistes célèbres par le passé : Rolande Falcinelli,
Daniel Roth, Naji Hakim.
Concerts
Uniquement lors de la veillée du soir de Noel
à 22h
Messes avec orgue
Vendredi à 15h ; samedi et dimanche à 11h,
18h, 22h, Vêpres à 16h
Vidéos
Philippe Brandeis
Sacré-Coeur 1 2
35, rue du chevalier-de-la-Barre, 75018 Paris
Orgue de tribune
1898 - Cavaillé-Coll
1919 - Mutin
1931 - Cavaillé-Coll
1948 - Jean Perroux
1959 - Beuchet-Debierre
1985 - Renaud
2003 - Dargassies
2013 - Muhleisen
IV/79 - traction mécanique
photos GO: Pierre Marteau
photos de la tuyauterie : Victor Weller
ORGUES DE PARIS 2.0 © Vincent Hildebrandt LES ORGUES
Organiste titulaire
Claudine Barthel, Philippe Brandeis, Gabriel Marghieri.
Organistes célèbres par le passé : Rolande Falcinelli, Daniel
Roth, Naji Hakim.
Concerts
Uniquement lors de la veillée du soir de Noel
à 22h
Messes avec orgue
Vendredi à 15h ; samedi et dimanche à 11h, 18h,
22h, Vêpres à 16h
Vidéos
Philippe Brandeis
Le baron Albert de l’Espée déjà possesseur de deux
orgues Cavaillé-Coll de grande dimension commanda à la
fin des années 1890 pour 100 000 francs un orgue devant
occuper une pièce gigantesque de son château d’Ibarritz
au Pays-Basque (sud de Biarritz) occupant 20 000 m2.
L’immense salle d’orgue mesurait 22 mètres de long, 14
mètres de large et 17 mètres de haut. L’orgue construit à
cette occasion par Cavaillé-Coll était une copie de son
meilleur orgue de concert situé dans la salle de l’Albert
Hall de Sheffield installé en 1873.
L’instrument de 1898 comportait 70 jeux sur quatre
claviers (61 notes) et un pédalier de 32 notes. La console
en amphithéâtre incluait le tirage des jeux à double effet
et des moteurs pneumatiques actionnaient les
transmissions. L’expression concernait trois divisions et on
notait trois 32’ à la pédale et trois jeux d’ondulants.
En 1903, le baron voulant vendre son château, céda son
orgue à Charles Mutin, successeur d’ACC, pour un prix
inconnu. Il resta dans les ateliers de Paris jusqu’en 1913 et
fut transféré au Sacré-Cœur en 1914 où il fut logé dans le
buffet de l’architecte Lucien Magne.
L’instrument fut inauguré par Marcel Dupré, Abel Decaux
et CM Widor en octobre 1919. A cette occasion Dupré
joue le « Salvum fac populum tuum » pour orgue et
chœur de trompettes de C.M. Widor.
Plusieurs modifications eurent lieu en 1930-1931 par la
Société Cavaillé-Coll, puis en 1948 par Jean Perroux et en
1959-60 par Beuchet-Debierre. Lors des travaux effectués
par Beuchet-Debierre, la partie centrale du buffet fut
supprimée à la demande du recteur de l’époque, afin de
dégager le vitrail derrière l'orgue. Ce dégagement
entraina la division du clavier de Solo, qui devait être
divisée en deux parties. Plusieurs jeux sont ajoutés qui lui
donnent un caractère plus « néo-classique »
La dernière restauration date de 1985, et a été effectuée
par Jean Renaud de Nantes, qui rétablit l’esprit
symphonique. Depuis, l’orgue n’a pas subi de travaux
majeurs si ce n’est la restauration de la soufflerie
principale, située dans les combles de la basilique. Ces
travaux ont été effectués par la Maison Muhleisen de
Strasbourg-Eschau en 2013.
Cet orgue très fatigué, possède diverses caractéristiques
tout à fait exceptionnelles:
•
trois des quatre manuels sont expressifs
•
les claviers possèdent 61 notes
•
présence d’une batterie d’anches (16’, 8’,4’) en
chamades au Solo (cachée derrière le buffet )
Environ 70% des tuyaux sont en Cavaillé-Coll.
Source: www.facebook.com/aristidecavaillec0ll et Victor
Weller.